Le 29 juillet 2022, l’ADEA a virtuellement organisé la 1ère réunion consultative des parties prenantes sur le sous-thème de la Triennale « Réinventer l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. »

La réunion, à laquelle ont participé des représentants de l’île Maurice, de la Banque africaine de développement, de l’Union africaine, de l’AUDA-NEPAD, de l’Arizona State University, de la Commission européenne, de Nuffic, de Higher Education for Good, de l’université de Toronto, de l’USAID et de la Banque mondiale, a souligné l’importance de réfléchir aux facteurs, aux conditions et aux éléments moteurs qui favorisent la recherche menée par les Africains et le rôle des différents acteurs. Cela permettra de déterminer comment la recherche peut avoir un impact positif sur les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation, de l’exploitation minière, de la pêche, du pétrole et du gaz, entre autres, en termes de compétences requises pour produire une main-d’œuvre qualifiée, et le rôle de la technologie, des universités et des institutions de recherche dans la promotion d’une utilisation innovante des terres et de l’eau ainsi que de la valeur ajoutée. 

Ancrée dans les initiatives continentales telles que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et l’intégration régionale en cours, et informée par les questions émergentes telles que la pandémie de COVID-19, et l’économie verte et bleue, l’ADEA a mis en évidence les points suivants comme sujets possibles de discussion dans le cadre du sous-thème : 

• Améliorer les inscriptions et l’adoption de la recherche scientifique dans les établissements d’enseignement supérieur en utilisant la technologie (numérisation). 
• Disposer de politiques appropriées et d’une gouvernance efficace pour une recherche nationale axée sur les besoins et dirigée par les Africains : le rôle des établissements d'enseignement supérieur (EES). 
• Développer les mécanismes d’enseignement et d’apprentissage de niveau supérieur grâce à des options de financement innovantes et alternatives. 
• Renforcer les liens entre la recherche et l’industrie par le biais de partenariats : le rôle des institutions de recherche telles que les centres d’excellence africains. 
• Pousser à l’assurance qualité et à l’harmonisation des qualifications. 

En réfléchissant aux sujets, les participants ont noté la nécessité de créer des partenariats et de collaborer, en particulier entre le Nord et le Sud, tout en tirant parti des réseaux existants et en intégrant les valeurs et principes fondamentaux dans les conversations. Ils se sont également engagés à faciliter le partage d’expériences nationales autour des sujets mis en avant, sur la base des projets qu’ils soutiennent. Les parties prenantes ont réitéré la nécessité d’épuiser en fin de compte certains des sujets convenus afin que les engagements ministériels finaux puissent traiter des questions et des recommandations qui émaneront des discussions de la Triennale. 

L’ADEA a promis de continuer à organiser une série de consultations des parties prenantes afin de mieux préparer l’événement phare d’octobre à l’île Maurice.