Sujets

  • Promouvoir des politiques appropriées et une gouvernance et une responsabilité efficaces pour une recherche et une innovation nationales axées sur les besoins et dirigées par l’Afrique.
  • la constitution d’une main-d’œuvre qualifiée pour stimuler l’innovation et la compétitivité en Afrique, notamment en ce qui concerne les compétences liées aux STIM, et le rôle de l’enseignement supérieur dans la formation d’entrepreneurs qualifiés.

Date : Jeudi, 20 octobre 2022

Heure : 14h45 – 16h15 heure de Maurice (GMT+4)

Lieu : Le Méridien Île Maurice

Résumé : Le développement de l’Afrique passe par un système d’enseignement supérieur et une recherche qui jouent un rôle clé dans les stratégies de croissance économique fondées sur la connaissance, contribuent à la constitution du capital humain, soutiennent l’innovation et valident les connaissances scientifiques. Mais la recherche de haut niveau reste pauvre, en tant que priorité, dans les politiques de nombreux pays africains, les infrastructures, les équipements, le personnel et le financement étant davantage privilégiés. La contribution de l’Afrique dans le diagnostic et la recherche de vaccins contre la pandémie de COVID-19 a été comparativement minime, ne représentant que 1% des résultats de la recherche dans le monde, selon la Banque mondiale (2020). En outre, il existe un décalage entre la recherche existante et les domaines de besoins potentiels dans lesquels les résultats de la recherche peuvent être appliqués. Par exemple, peu de recherches sont menées sur le continent dans les domaines des STEM, qui ne représentent que 29 % de la recherche scientifique en Afrique subsaharienne (Banque mondiale, 2014). L’Afrique doit améliorer la gouvernance de la recherche nationale, promouvoir la recherche menée par les Africains, et adapter les résultats de la recherche pour répondre à ses besoins et priorités. Ce sous-thème examinera les facteurs, les conditions et les moteurs qui favorisent la recherche menée par l’Afrique et interrogera le rôle des différents acteurs, la façon dont la recherche peut avoir un impact positif sur l’agriculture et l’industrie alimentaire de l’Afrique, les compétences requises pour produire une main-d’œuvre qualifiée pour l’industrie, le rôle des universités et des institutions de recherche dans la promotion de l’utilisation des terres et de la valeur ajoutée, et la façon dont la technologie peut soutenir la productivité et la compétitivité. Les stratégies comprennent le plaidoyer et la création de partenariats et de collaborations Nord-Sud afin de créer des aptitudes et des compétences de haut niveau appropriées pour l’avenir, tout en tirant parti des réseaux existants et en intégrant des valeurs et des principes fondamentaux dans les conversations. Deuxièmement, il s’agit de promouvoir des partenariats technologiques transformateurs par le biais de collaborations et de consortiums interinstitutionnels qui offrent, entre autres, des possibilités innovantes d’inscription des étudiants et de coapprentissage.

Objectifs

  1. Partager les connaissances et les preuves concernant les politiques et la gouvernance qui favorisent la recherche menée par les Africains et alignée sur les besoins et les priorités nationales.
  2. Identifier les exemples et les leçons d’une coordination et d’une collaboration réussies qui ont permis un meilleur accès et un enseignement de qualité dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique.
  3. Explorer les facteurs qui permettent à la recherche d’avoir un impact positif sur l’agriculture et l’industrie alimentaire en Afrique, les compétences requises pour produire une main-d’œuvre qualifiée pour l’industrie, et les moyens efficaces de tirer parti de la technologie pour soutenir la productivité et la compétitivité.
  4. Interroger le rôle des différents acteurs, y compris les universités et les institutions de recherche, dans la promotion de l’utilisation des terres et de la valeur ajoutée dans le cadre de la limitation de la dépendance aux importations.

Résultats escomptés

  1. Une meilleure connaissance et appréciation des politiques et de la gouvernance qui favorisent la recherche menée par les Africains et alignée sur les besoins et priorités nationaux.
  2. Compréhension partagée des mécanismes de coordination et de collaboration réussis pour améliorer l’apprentissage et la recherche dans l’enseignement supérieur.
  3. Clarté sur les facteurs clés, les compétences en matière de recherche, la manipulation et l’utilisation des technologies pour promouvoir l’agriculture et l’industrie alimentaire en Afrique.
  4. Les stratégies de partenariat dans la recherche qui peuvent promouvoir efficacement l’utilisation des terres et la valeur ajoutée pour contribuer au développement économique national.

Modérateur : Dr. Sam Awuku, chef de projet, Pédagogies innovantes, Commission de l’éducation

Rapporteurs

  • Rodolphine Sylvie WAMBA, Sous-Directeur de l’Assurance Qualité, Direction des Accréditations Universitaires et de la Qualité, Ministre de l’Enseignement Supérieur, ICQN HESR Focal Point, Cameroun.
  • M. John Lukonde CHONGO, directeur adjoint des sciences et de la technologie (section des sciences), département des sciences et de la technologie, ministère de l’enseignement supérieur, point focal de l’ICQN HESR, Zambie.

Point de vue d’un expert : Deirdre Lennan, Commission européenne, Direction générale des partenariats internationaux : Renforcer le partenariat Afrique-UE dans le domaine de l’enseignement supérieur par le biais du paquet d’investissement Global Gateway Afrique-Europe (TBC)

Réponse du décideur politique : S.E. Dr. Monica Musenero. Ministre de la Science, de la Technologie et de l’Innovation, Ouganda ; Présidente du Bureau de l’UA STC-ESTI ; Comité directeur de l’ADEA (TBC)

Panélistes

  • M. Douglas Munsaka Syakalima, ministre de l’éducation, Zambie
  • Roka Botey, ministre délégué à l’éducation, à l’enseignement supérieur et aux sports, Guinée équatoriale (à confirmer)
  • Prof. Kiran Bhujun, directeur de l’enseignement supérieur, Maurice
  • Dr. Martha Phiri, Directrice de l’AHVP, Banque africaine de développement
  • M. Lacina Koné, Directeur général/CEO, Secrétariat de Smart Africa